Le Mont-Lozère offre des paysages remarquables inscrits au patrimoine mondial de l’humanité par l’UNESCO.
Situé entre les hautes vallées du Tarn et du Lot, le Mont-Lozère est le toit des Cévennes et de la Lozère, département auquel il a donné son nom. Il culmine à 1700 m d’altitude au sommet de Finiels.
La grande variété des roches permet une grande diversité des paysages :
- Crêtes aériennes, véritable balcon sur l’infini d’où l’on peut apercevoir la chaîne des Alpes et la mer Méditerranée.
- Vallées profondes, boisées par les chênes et les châtaigniers,
- Pentes douces ou abruptes, coupées par des chaos rocheux et des forêts de hêtre et de résineux,
- Plateaux dénudés, parsemés de menhirs et de croix de Malte.
Des bourgs occupent les vallées et des hameaux d’altitude sont dispersés dans ces paysages. Certains, abandonnés depuis près d’un siècle puis restaurés dans la tradition, sont les témoins remarquables d’une architecture vernaculaire du granit ou du calcaire. Ils évoquent l’histoire locale marquée par la présence des chevaliers de Malte, installés au retour des croisades ; des huguenots révoltés, appelés Camisards, qui luttèrent pour préserver leur foi à la révocation de l’Edit de Nantes par Louis XIV.
Des grandes étendues sauvages hébergent une faune et une flore remarquables protégées par le Parc National des Cévennes.
L’agriculture de montagne est toujours présente, essentiellement basée sur l’élevage des bovins. Des troupeaux de brebis transhument encore sur le Mont-Lozère l’été, depuis le bas Languedoc, par les drailles millénaires.